vendredi 30 janvier 2009

1990 - 1999

*** Tout sur ma mère
1999 ESP - Pedro Almodovar – 1H41
Esteban va fêter ses 17 ans. Il est passionné de littérature et écrit des nouvelles. Sa mère, Manuela, infirmière dans un des hôpitaux de Madrid, lui offre des places pour aller voir la pièce de théâtre « Un tramway nommé désir ». Le rôle principal est interprété par Huma, une brillante comédienne. Le lendemain, Manuela raconte à son fils qu’elle même a joué le rôle de Stella dans la pièce et que son père a joué le rôle de Kowalsky. Pour le jeune homme, c’est l’envie d’en savoir plus sur ce père qu’il n’a jamais connu… Esteban se fait renverser par une voiture .
Accablée par le chagrin, Manuela accepte que le cœur de son fils soit greffé à un autre homme. Elle décide de partir pour Barcelone dans le dessein de retrouver le père de son fils…


Un beau film pour les inconditionnels d’Almodovar.


** Buena Vista Social Club
1999 USA – Wim Wenders – 1H40
Documentaire. Wim Wenders retrouve les membres du groupe de musique cubaine Buena Vista Social Club. Le réalisateur les accompagne dans les rues de La Havane, dans des concerts sur l'île et, finalement, à la grande soirée au Carnegie Hall à New York lorsque les "Super Abuelos" enthousiasment le public.

Très agréable et bien fait.


La vie est belle
1998 ITA - Roberto Begnini - 1H57
Guido, un jeune italien, tombe amoureux de Dora, une belle institutrice promise à un fasciste qu'elle déteste. En véritable génie de la séduction, il invente toute sorte de stratagèmes délirants pour la séduire, puis l'épouser. Quelques années plus tard, en 1943, Dora rentre chez elle mais ne trouve ni Guido ni leur fils Giosuè, ils ont été déportés. Dora décide de les suivre. A l'intérieur du camp, Guido, par amour pour son fils, n'a qu'une obsession, lui cacher la réalité de leur situation...

Une histoire folle, irréaliste, à la Begnini. Sur ce sujet grave, le film ne réussit pas à susciter l'émotion.

* Une histoire vraie (Straight story)
1998 USA - David Lynch - 1H50
Alvin Straigh 73 ans part de chez lui en Iowa pour aller dans le Wisconsin voir son frère malade. Il voyage sur sa tondeuse en traînant une petite remorque ...

Un road movie à 5 Km/H pour changer un peu des bolides habituels. Sur l'amitié, l'esprit de famille, la convivialité. Pas si mal !

***Chat noir, chat blanc

1998 FR/ALL - Emir Kusturica- 2H10
Matko, le gitan demande de l'argent à Grga Pitic, le 'parrain', pour monter un gros coup. Mais Matko se fait doubler par Dadan, dangereux gangster, qui carbure à la coke et à la techno. Matko est alors contraint de marier son jeune fils Zare à Coccinelle, la minuscule soeur cadette de Dadan. Mais Zare en aime une autre... le mariage a donc lieu, quand la mariée, profitant d'un moment d'inattention, se fait la belle...

Un festival d’images, baroque et jubilatoire. Nous n’avons pas boudé notre plaisir.

** Les virtuoses
1997 UK – Mark Herman - 1H47
Dans une petite ville du Yorkshire, la direction des charbonnages a décidé la fermeture des puits. C'est la grève. Danny, mineur à la retraite, dirige avec ferveur la fanfare locale, dotée d'une nouvelle énergie par l'arrivée de Gloria, une charmante et excellente cornettiste. Ces mineurs désabusés vont alors envisager de participer à la finale du championnat national des fanfares au Royal Albert Hall. Et même de gagner !

Nous avons bien aimé ce conte social sympathique. Je l’ai revu sur ARTE. C’est vraiment bien. Mérite 3 ***

* The full monty
1997 UK – Peter Cattaneo – 1H32
Autrefois prospère cité industrielle, Sheffield a été ruinée par la crise. Séparé de sa femme et au chômage, Gaz vit d'expédients pour ne pas perdre l'affection de son fils, Nathan. Le succès auprès du public féminin de la venue des Chippendales lui donne l'idée d'un spectacle de bodybuilding et striptease qui montrerait tout. Avec son ami Dave, lui aussi chômeur, il convainc Gerald, un ancien contremaître et bon danseur, d'organiser les répétitions dans une usine désaffectée...

Dans la même veine que " Les Virtuoses " en moins bien

** Minuit dans le jardin du bien et du mal
1997 USA – Clint Eastwood – 2H30
Journaliste et auteur d'un livre oublié, John Kelso vient à Savannah couvrir la célèbre Christmas party de Jim Williams, mystérieux notable local, antiquaire et collectionneur d'art. Mais alors que le gratin s'attarde dans sa somptueuse demeure, le maître des lieux tue son amant Billy Hanson, lors d'une dispute. Arrêté, il plaide tranquillement la légitime défense.

Le reporter décide de rester pour enquêter...Il découvre peu à peu le raffinement provincial de Savannah, les élégantes façades, les cabarets chics juste un peu canailles et le bal guindé des débutantes noires. Mais aussi le culte vaudou et sa curieuse prêtresse. Et d'autres personnages insolites : le vieux conseiller qui continue de promener en laisse un fantôme de chien, un premier juré dresseur de mouches, et surtout l’irrésistible Lady Chablis, transsexuel ravi de pimenter la douce torpeur de la cité.


Je l’ai revu sur ARTE . C’est un bon Clint Eastwood. Un film énigmatique où le réalisateur exprime l'ambivalence de la justice des hommes, incarnée par la statue tenant deux plateaux au premier et au dernier plan.



** Mad city
1997 USA / Costa-Gavras / 2H10
avec John Travolta, Dustin Hoffman …
Une belle carrière s'ouvrait devant Max Bracknett avant qu'il ne s'en prenne à l'antenne à son grand rival, le journaliste vedette Kevin Hollander. Depuis relégué dans une petite chaîne de télévision locale, il déséspère de connaître à nouveau son heure de gloire jusqu'au jour où, au hasard d'un reportage sans intérêt dans un musée, il se retrouve pris en otage par Sam Baily un employé récemment licencié. Sûr de détenir un scoop, il s'improvise conseiller en communication du preneur d'otage, et orchestre sa médiatisation…

Je l’ai vu à la télé en 2012. C’est vraiment le sommet des films de prise d’otage . A revoir en ciné-club si vous en avez l’occasion. Et surtout, c’est une critique vitriolée des mœurs de la sphère médiatique : lutte pour faire carrière, lutte pour l’audience, trahisons en tout genre. Enfin c’est une magistrale leçon de manipulation de l’opinion publique : sélection des personnes interviewées, coupure au montage du son et des images selon ce qu’on veut induire…



*** Breaking the waves
1996 DK/NL/FR - Lars van Trier -2H38
Bess [Emily Watson], une fille un peu simple, vit dans une communauté rigoriste de la côte écossaise. Elle épouse Jan, qui travaille sur une plateforme pétrolière. Elle vit avec lui un bonheur total. Blessé lors de son travail, Jan reste paralysé. Pour l'aider à survivre, Jan demande à Bess de se donner à d'autres hommes et de lui raconter ses aventures sexuelles. Par amour pour lui, Bess accepte.

Un film étrange et poignant. Magnifique.

**Underground
1995 FR/ALL/HUN - Emir Kusturica- 2H47
Alors que les bombes allemandes tombent sur Belgrade en 1941, Marko et son ami Blacky se remplissent les poches en se livrant à divers trafics. Marko cache son ami Blacky, qui a tiré sur un officier allemand pour une femme, ainsi que son frère, Ivan, et d'autres réfugiés dans une cave. Il leur fait fabriquer des armes vendues au marché noir. Lorsque la paix revient, Marko ne le dit pas à ses protégés. Grâce à de fausses informations, il leur fait croire que la guerre continue...

Déjanté à souhait. Une révélation.

** Le facteur ( il postino)
1995 FR/UK - Michael Radford -
Un village perdu de pêcheurs, à Salina, l'une des îles Lipari. Mario( Massimo Troisi) est un jeune pêcheur, reconverti en facteur, qui, chaque jour, après un parcours éreintant à bicyclette, à travers falaises et montagnes, remet son courrier au poète chilien Pablo Neruda (Philippe Noiret), exilé, dans une demeure isolée.

Les effets concrets de la poésie - des tonnes de lettres, essentiellement féminines, acheminées vers le poète, éblouissent le facteur, et lui donnent le courage d'aborder l'étranger.

Non par hasard, le terme «métaphore» scelle une amitié entre eux. Il est énoncé un beau jour par le poète: les yeux du facteur s'écarquillent de stupéfaction devant ce vocable exotique destiné à évoquer une réalité familière. Alors Neruda explique et illustre. Mario réplique: "En vous écoutant, je me sentais comme une barque ballottée par toutes ces paroles." Cette image conçue involontairement est le premier pas de notre apprenti-poète.
A sa façon il fait de la poésie… et expérimente la puissance des mots, avec toutes les conséquences heureuses et malheureuses …jusqu’à la mort.


Beau film. Neruda est plutôt antipathique, Mario émouvant dans sa rusticité et sa passion pour un nouvel univers.
***** Forrest Gump

1994 USA/ Robert Zemeckis/ 2H20
Avec Tom Hanks, Gary Sinise, Robin Wright

Ce film relate l'histoire contemporaine mouvementée des États-Unis à travers le vécu d'un « simple d'esprit », Forrest Gump. Dans son enfance, Forrest était aussi handicapé physique et a subi une pénible rééducation. Dans le bus de ramassage scolaire il rencontre une petite fille Jenny qui sera l’amie et l’amour de sa vie. Moqué par ses camarades il a du apprendre à courir vite.  Plus tard, à l’université,  Forrest Gump sera champion de football américain. Il s’engage dans l’armée et part au Viet Nam. Rentré aux USA, il devient champion de ping-pong dans l'équipe militaire américaine. Renvoyé dans ses foyers il court sans s'arrêter pendant plus de trois  ans et devient une icône, reconverti en capitaine de crevettier, et même milliardaire malgré lui, il finira par retrouver Jenny…

Je l’ai revu en 2012 à la télé. Un film magnifique, très émouvant. Surtout les passages avec son amie Jenny. Leurs destinées se croisent et se décroisent.  Elle, dans le mouvement hippie et Black Panther, lui militaire puis véteran.


*** Beignets de tomates vertes
1994 USA/UK - Jon Avnet -2H05
Américaine au foyer dans une petite ville de l'Alabama, Evelyn Couch déprime et s'empiffre de sucreries. Ed, son mari, n'a plus qu'une occupation : la télévision. Chaque semaine, Evelyn rend visite à une vieille parente pensionnaire d'une maison de retraite. C'est là qu'elle rencontre Ninny Threadgoode, une vieille dame extraordinairement vive et gaie, qui va lui redonner sa joie de vivre et sa dignité.

En fait le film comporte deux histoires. Celle du couple d'américain moyens capables d'humanité malgré leur nullité apparente. Celle des souvenirs de la jeunesse indépendante et extraordinaire de Ninny. Savoureux !

*** Quatre mariages et un enterrement
1994 UK - Mike Newell - 1H57
Célibataire endurci, Charles fréquente, depuis des années, le même groupe d'amis .... Avec une ironie sceptique, Charles observe, autour de lui, les couples se former, s'épouser, élever des enfants, sans que cela l'incite le moins du monde à en faire autant. Lors d'un mariage, où il est témoin du marié, il rencontre Carrie, une ravissante américaine avec laquelle il passe une nuit d'amour. Leurs destins se croisent à nouveau lors d'un autre mariage où Carrie lui annonce qu'elle est fiancée. Gareth, un des amis, homosexuel, meurt d'une crise cardiaque. Charles, un peu désabusé et grave, décide alors de se ranger. Il est sur le point de se marier lorsque Carrie resurgit au cours de la cérémonie...

Nous avons beaucoup aimé ce film déjanté très amusant qui parle de l'amitié, de l'amour, du temps qui passe ...


** Pulp fiction
1994 USA – Quentin Tarentino – 2H48
Pumpkin [Tim Roth] et Yolanda ont décidé de braquer une caféteria, ignorant qu'ils vont se retrouver face à Vincent [John Travolta] et Jules, deux tueurs professionnels... Quelques jours plus tôt, Wallace a ordonné à Vincent d'accompagner sa femme Mia au restaurant, mais la soirée a mal tourné, Mia étant victime d'une overdose de cocaïne? Dans le même temps, Wallace a eu des problèmes avec Butch, un boxeur parti avec de l'argent lui appartenant. Du coup, un contrat a été confié à Vincent et Jules, chargés de retrouver Butch et sa précieuse mallette. Hélas, les ennuis se sont multipliés, en particulier quand Vincent a fait exploser le crâne d'un jeune voyou par maladress ! Ils ont maintenant résolu leurs problèmes, se remettant en buvant un café. Et c'est justement ce bar que Pumpkin et Yolanda attaquent !

C’est le film culte de Nicole. Moi je l’apprécie aussi pour son coté parodique et même paroxystique.

***Léon
1994 FR –Luc Besson – 1H43
Léon est un tueur. Un de la pire espèce. Il est introuvable, indétectable, c’est un nettoyeur. Indestructible Léon ? Oui, jusqu'à ce qu'une petite fille pénètre dans son univers.

Nous avons adoré. Un des meilleurs rôles de Jean Reno. La jeune Nathalie Portman lui donne la réplique avec talent.

** Forrest Gump
1994 USA –Robert Zemeckis – 2H20
Forrest [Tom Hanks] , jeune homme un peu attardé, voire débile léger, raconte la série d'aventures qui l’ont propulsé de l'état de handicapé physique à celui de star du football, de héros du Vietnam au roi de la pêche à la crevette, des honneurs de la Maison Blanche au bonheur d'une grande histoire d'amour. Forrest est le symbole d'une époque, un candide dans une Amérique qui a perdu son innocence. Son coeur dépasse les limites de son QI.

Je me souviens vaguement que c’est un beau film . On vient de le revoir à la télévision. Nicole et moi confirmons que c’est un beau film à la fois une histoire émouvante et un témoignage sur l’Amérique des années 50 à 80.



*** Freza y chocolate
1993 MEX - Juan Carlos Tabio et Tomas Gutiérez Alea - 1H51
A Cuba en 1979, un jeune homosexuel riche et cultivé rencontre un adolescent hétéro, communiste convaincu, qui l'espionne. Une fois les préjugés surmontés, une relation amicale se développe entre eux...

Beau film sur les préjugés, la différence culturelle ( et sexuelle) et l'amitié.


*** Talons aiguilles (tacones lejanos)
1992 ESP – Pedro Amodovar – 1H50
Becky Del Paramo, chanteuse célèbre retrouve sa fille Rebeca après 15 ans d'absence. Cette dernière, présentatrice à la télévision, s'accuse en direct du meurtre de son mari. Un juge étrange arbitre ces mortelles retrouvailles.

Un des premiers films a succès d’Amodovar. Déjà tous les ingrédients de la sauce almodovaresque y sont : personnages déjantés, transexuels sympathiques, actrices monstres sacrés, femmes au bord de la crise de nerfs …
Le titre espagnol « talons lointains » résume le fil conducteur : les relations difficiles d’une fille qui a toujours manqué de mère.


*** Les épices de la passion (COMO AGUA PER CHOCOLATE)
1992 MEX - Alfonso Arau - 1H40
Histoire de l'amour tourmenté de Tita, la plus jeune de trois sœurs, promise à une vie entièrement dévouée à sa mère par une tradition cruelle, et de Pedro, qui acceptera un peu lâchement d'épouser la sœur aînée de la femme de sa vie pour pouvoir continuer à vivre auprès d'elle.
Tita décharge ses frustrations à travers sa cuisine et y verse tant d'amour que tout le monde à la table a des réactions inattendues.


Très beau film. Nous avons bien aimé en dépit du sujet bizarre


** Qiu Ju une femme chinoise
1992 PRC – Zhang Yimou –1H40
Qinglai, le mari de Qiu Ju, a ete humilié publiquement par Wang Tang, le chef du village qui l'a roué de coups. Ce dernier est prêt à les dédommager mais Qiu Ju, modeste paysane chinoise enceinte, refuse l'argent et veut obtenir des excuses. Pour y parvenir elle va se battre contre tous parce qu'à ses yeux l'honneur n'a pas de prix. Le film montre les divers recours possibles en droit chinois.

Bien mieux qu’un documentaire pour approcher la mentalité chinoise


*** Thelma et Louise
1991 USA – Ridley Scott – 2H09
Deux jeunes femmes espèrent échapper à leur morne quotidien en faisant une balade sans leurs compagnons à travers l'Arkansas. Les ennuis débutent au premier arrêt, et la virée se transforme en cavale quand Thelma [Geena Davis] tue un homme tentant de violer Louise [Suzan Sarandon].

Belle histoire d’amitié entre deux femmes qui ne sont pas exactement des américaines moyennes.

* Tous les matins du monde
1991 FR – Alain Corneau – 1H54
Sur la fin de sa vie, Marin Marais, violiste du XVIIe-XVIIIe siècle, se remémore ses souvenirs de jeunesse et en particulier son apprentissage de la viole de gambe auprès de son maître Monsieur de Sainte Colombe, et de ses deux filles Madeleine et Toinette.
On apprend à la fin du film que le titre provient de l'aphorisme : « Tous les matins du monde sont sans retour ».


Film historique qui vaut surtout par la musique à la viole de gambe interprétée par Jordi Savall. Guillaume et Gérard Depardieu jouent Marin Marais jeune et vieux.


* Suzie et les Baker Boys
1990 USA – Steve Kloves – 1H53
Deux frères, obscurs pianistes, jouent en duo depuis une trentaine d'années. Les Fabulous Baker Boys connaissent tous les bars des Etats-Unis et ne se produisent plus que devant un public de plus en plus clairsemé. C'est alors que surgit dans leur vie Susie Diamond [ Michelle Pfeiffer], stupéfiante beauté qui, dénuée d'expérience musicale, demande une audition. Les deux frères découvrent une chanteuse accomplie et l'engagent sur le champ. Ce fatal "animal" va bien sûr bouleverser leur vie...

Michelle Pfeiffer a beaucoup de chien.



Une époque formidable
1991 FR- Gérard Jugnot – 1H36
Michel Berthier, un cadre supérieur, est renvoyé de son entreprise. Pour cacher la vérité à sa femme, Juliette, il continue à maintenir son train de vie et se retrouve avec un gros découvert à la banque. Mais très vite ses mensonges tournent au désastre et, quand la vérité éclate, elle le chasse du foyer conjugal. Il se retrouve dans la rue où il se lie avec trois SDF, Toubib, Crayon et Mimosa.

Dans la veine des films de l’ « orchestre du splendid » ce n'est pas le meilleur


** Edward aux mains d’argent

USA 1990 - Tim Burton – 1H55

Après la mort de son inventeur, un être à la fois mécanique et humain, doté de lames de ciseaux en guise de mains, découvre un monde auquel il n’est pas adapté…

Nous l’avons vu pour la première fois à la télévision. Nicole et moi avons bien aimé. Il faut le prendre comme un conte moral. Tous les petits travers de l’amérique profonde y sont évoqués. Johnny Depp qui joue l’humanoïde est méconnaissable. Le conte de fées est émouvant et la fin très subtile.






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